Quelques opportunités à saisir pour les biens de grande consommation

Norbert Gruère

Norbert Gruère est Alliance Director France pour Anaplan. Avec plus de 20 d’expérience dans le secteur du numérique, il est spécialisé dans la mise en place et la gestion de partenariats. Norbert a travaillé dans de nombreuses entreprises technologiques internationales, à forte croissance. Avant Anaplan, il occupait le poste EMEA Partner Sales Director chez Kyriba Corporation. Il a également travaillé pour A2Partner, Oracle et Hyperion.

Tout en donnant naissance à de nouveaux modes de consommation la pandémie a renforcé quelques tendances existantes. Partenaire d’Anaplan, Bedford Consulting identifie sept points clefs à maîtriser.

Conséquence directe de la pandémie Covid-19, le formidable bond en avant du commerce en ligne, dans sa forme livraison à domicile ou en « click and collect », a rapidement modifié les stratégies des spécialistes des produits de grande consommation. Ceux qui avaient établi une présence multi-canal avant la crise sanitaire en ont profité ; ceux qui avaient testé le concept ont accéléré sa mise en oeuvre ; ceux qui étaient en retard ont essayé de rattraper le temps perdu.

Pendant cette période agitée, deux autres tendances ont émergé : le renforcement du sentiment de confiance envers certaines marques ou enseigne ; la prédominance d’un « cocooning » forcé, sinon organisé au mieux, pour gommer tant soit peu le stress d’une situation difficile. Les apéritifs en ligne, avec plusieurs amis réunis par la magie de la visioconférence sont un bon exemple de ces nouveaux modes de consommation. Souhaitez-vous partager la cuvée d’un vigneron particulier ? Il faudra autant de bouteilles que vous avez d’amis connectés… Avec cet exemple, le concept de supply-chain résiliente prend toute sa saveur.

Partenaire d’Anaplan, Bedford Consulting a récemment édité un livre blanc sur le sujet. Selon son étude, 90% de la future croissance des spécialistes de produits de grande consommation seront récupérés par les entreprises qui auront su entretenir une conversation directe avec leurs clients. Personnalisation, simplification et réponse rapide sont les prérequis demandés aux organisations marketing qui, de plus, doivent gérer une proportion de plus en plus importante de « millenials » dans leur base de clientèle. Cette évolution est intéressante car elle permet de tester plus rapidement des produits, des services et un mix des deux sur ces nouveaux consommateurs. Leur réponse est extrêmement rapide.

Pour gérer au mieux le changement des goûts et des modes de consommation et la persistance des sentiments de confiance pour certaines marques, Bedford Consulting identifie sept zones d’expertise à maîtriser. La résilience de la supply chain vient en premier, notamment la capacité d’utiliser les données pour réduire le cycle du plan industriel et commercial (Sales and Operation Planning, S&OP). En passant sous la barre du reporting mensuel, on peut espérer une amélioration du besoin en fonds de roulement et moins d’obsolescence du côté des inventaires. Second point, utiliser la technologie pour améliorer la prévision de la demande. Là encore, la conversation directe avec les clients peut aider.

Troisième point, l’optimisation du coût de portefeuille de produits, orchestré souvent par une diminution du nombre de références, les moins performantes étant abandonnées au profit de celles qui se vendent bien et qui assurent de bonnes marges. Quatrième point, la différentiation numérique, qui permet de rester proactivement à l’écoute des clients. Les économies réalisées avec la diminution des références peuvent être alors allouées à la création de nouveaux produits ou de nouveaux services. Les opportunités peuvent alors être mieux exploitées.

Avec une plateforme de planification connectée comme Anaplan, la gestion des quatre premiers points identifiés par Bedford Consulting est déjà une source de performance renouvelée pour l’entreprise. Elle offre aussi les leviers pour piloter les deux points suivants suggérés par Bedford Consulting, la gestion pro-active des clients, et les opportunités liées aux nouveaux modes de travail. Besoins nouveaux des consommateurs plus rapidité d’exécution donnent de nouveaux produits et donc de nouveaux profits.

Enfin, septième point, la crise sanitaire a renforcé les traits d’une tendance déjà identifiée depuis une quinzaine d’année. La fabrication et la distribution à l’aune de la planète d’un produit global « one-size-fits-all » ne fonctionnent plus…sauf pour des concurrents locaux capables de s’adapter au goût des consommateurs. Cette personnalisation, fonction des goûts et des désirs de tel ou tel pays, n’est pas simplement tributaire de modifications « cosmétiques » d’un produit. Il faut y inclure la R&D, l’organisation RH, la finance et les process de planification. Autant de domaines où Anaplan coche toutes les cases.