Quand la rareté doit être gérée au mieux…

Aurélia Scheck, responsable commerciale chez notre partenaire Beyond Plans, était l’invité de Frédéric Simottel pour 01 Business. Elle a évoqué les défis de la supply chain.

D’emblée, Aurélia Scheck a constaté que la pénurie de puces électroniques a frappé l’industrie automobile en France, en Allemagne, aux Etats-Unis et aussi en Asie, en Chine et au Japon. « Le bâtiment est aussi à la peine, indique-t-elle, et on s’est même demandé si le Père Noël pourra offrir des cadeaux ». Bref, l’industrie est passée d’une situation où l’abondance allait de soi à un environnement où la rareté doit être gérée au mieux.

Avant même la pandémie, les chefs d’entreprise craignaient que leurs organisations ne soient trop cloisonnées et enlisées dans une complexité structurelle. Certes la COVID-19 a exacerbé les défis de la chaîne d’approvisionnement, mais les effets du changement climatique et des catastrophes naturelles ont déjà mis en évidence la nécessité d’un changement pour faire face aux perturbations généralisées.

On parle donc d’un changement radical dans la réflexion sur la chaîne d’approvisionnement.

Leur évolution peut être observée dans le passage des modèles traditionnels aux systèmes numériques agiles qui préparent mieux les entreprises à l’inattendu. « Et c’est là qu’une plateforme comme Anaplan apporte des capacités parfaites pour relever les défis », note Aurélia Scheck.

Avec Anaplan, la collecte d’informations telle que l’analyse des prévisions de vente, la disponibilité des matériaux et les performances des fournisseurs, peuvent être observées au fur et à mesure que les événements se déroulent.  Cette transparence peut permettre une meilleure compréhension des inventaires. Elle aide à établir des relations plus étroites tout au long de la chaîne, tout en permettant une prise de décision rapide lorsque des actions correctives sont nécessaires.

Par ailleurs, Aurélia Scheck souligne que les chaînes d’approvisionnement mondiales ont un rôle crucial à jouer dans la réduction des émissions de carbone. Et là, il va falloir développer des partenariats étendus. Et de prendre l’exemple de l’automobile aux Etats-Unis où il existe environ 140 marques, servies par 5 000 fournisseurs de niveau 1 ; 25 000 fournisseurs de niveau 2 ; et plus de 200 000 autres fournisseurs. « Imaginez une collaboration intelligente pour réduire les émissions », souligne Aurélia Scheck.

A noter qu’elle préfère de loin la collaboration à la coercition et que les chefs d’entreprise peuvent y trouver un avantage financier. « Ce qui est bon pour la planète est bon pour le portefeuille ; on parle là d’investissements vertueux qui bénéficient à tous ». De fait, rendre les chaînes d’approvisionnement plus durables ne consiste pas seulement à réduire leur empreinte carbone. C’est aussi s’assurer qu’elles sont des acteurs de la responsabilité sociale des entreprises. « Je pense aux conditions de travail, à l’équité, à la diversité et à l’accès aux services de santé et, bien sûr à l’éducation », explique Aurélia Scheck.

Quant au couple supply chain-finance, elle leur recommande de mettre en œuvre 5 bonnes pratiques :

1. utiliser l’intelligence artificielle et le machine learning pour se libérer des biais cognitifs et travailler sur des données fiables.
2. Renforcer la performance de l’équipe en se concentrant sur 4 ou 5 indicateurs clefs.
3. Préparer plusieurs scénarios possibles à court et moyen terme en incluant l’impact sur les marges et la rentabilité de l’entreprise.
4. Se caler sur le scénario le plus probable en fonction des remontées du terrain (quasi-instantanées avec Anaplan)
5. Se débarrasser des dépenses superflues en mettant en œuvre un budget base zéro, c’est-à-dire en justifiant à l’avance toutes les dépenses avant de les engager.

Anaplan est l’outil parfait pour mettre en œuvre ces bonnes pratiques.

Pour voir ou revoir cette interview BFM Business cliquez ici